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Le ministre de la Santé et de l'Action sociale, en compagnie de l'ambassadeur des Etats Unis au Sénégal, a procédé, hier, à la pose de la première pierre du siège du Centre des opérations d'urgence (Cous) au sein de l'hôpital Fann. Financé à hauteur de 2 millions de dollars, ce centre aura pour mission de définir les mesures d'urgence à mettre en œuvre selon les situations d'urgences sanitaires. Mais aussi de coordonner l'action des différents acteurs impliqués dans la réponse aux urgences sanitaires ; superviser les opérations de terrain ; assurer la liaison entre les acteurs de la réponse d'urgence et le ministère de la Santé.
Il s'agit d'un financement de l’Agence pour la réduction des menaces, une agence du département de la défense des Etats Unis d'Amérique. Le coût entre les travaux et l’équipement est estimé à 20 millions de dollars. Et d'après les informations livrées sur place, il ressort que ce centre va travailler avec les régions. Ce sera ainsi un bâtiment intelligent, ultra moderne équipé selon les standards internationaux avec un accent particulier sur la sécurité des locaux et des informations. Il sera un des premiers en son genre sur le continent. Et sa réception est prévu en mars 2017.
"En faisant le bilan de la crise Ebola, on a senti la nécessité de créer un centre pour permettre aux autres de travailler, sinon le ministre allait se transformer en ministère des crises. Cela parce que tout le ministère s'était mobilisé sur la crise Ebola. Il faut que nous soyons prêts et que tout le monde soit impliqué, le centre est là pour coordonner et préparer d'éventuelles crises", a indiqué Awa Marie Coll Seck, au terme de la pose de la première pierre.
Elle souligne que pour ce qui est du virus Zika, il y a une sensibilisation qui a été faite avec les sages-femmes pour qu'elles puissent détecter et signaler les cas suspects surtout les nouveaux nés qui viennent avec une petite tête, signes de détection de la maladie.
Coordonnateur du Cous, le docteur Abdoulaye Bousso a rassuré le ministre en soulignant que la détection de la pandémie ne posera pas de difficultés. "L’essentiel c’est d’avoir le dispositif pour faire face à cette épidémie. Le centre est extrêmement important parce qu’il y a aujourd’hui des initiatives au niveau sous régional. L’Organisation africaine de la santé (Oas) a mis en place une structure sous régionale qui regroupe tous les pays de la Cedeao, et chaque pays devrait mettre en place un centre des opérations d’urgence. Le Sénégal a mis, depuis plus d’un an maintenant, la structure qui est une des structures pionnière de la sous-région. Depuis la crise Ebola ce qui est retenu est qu’il faut que les pays se préparent, soient mieux organisés, qu’ils travaillent ensemble en partageant les informations à ce niveau", a indiqué le Dr Bousso.
Flashinfos.net
Il s'agit d'un financement de l’Agence pour la réduction des menaces, une agence du département de la défense des Etats Unis d'Amérique. Le coût entre les travaux et l’équipement est estimé à 20 millions de dollars. Et d'après les informations livrées sur place, il ressort que ce centre va travailler avec les régions. Ce sera ainsi un bâtiment intelligent, ultra moderne équipé selon les standards internationaux avec un accent particulier sur la sécurité des locaux et des informations. Il sera un des premiers en son genre sur le continent. Et sa réception est prévu en mars 2017.
"En faisant le bilan de la crise Ebola, on a senti la nécessité de créer un centre pour permettre aux autres de travailler, sinon le ministre allait se transformer en ministère des crises. Cela parce que tout le ministère s'était mobilisé sur la crise Ebola. Il faut que nous soyons prêts et que tout le monde soit impliqué, le centre est là pour coordonner et préparer d'éventuelles crises", a indiqué Awa Marie Coll Seck, au terme de la pose de la première pierre.
Elle souligne que pour ce qui est du virus Zika, il y a une sensibilisation qui a été faite avec les sages-femmes pour qu'elles puissent détecter et signaler les cas suspects surtout les nouveaux nés qui viennent avec une petite tête, signes de détection de la maladie.
Coordonnateur du Cous, le docteur Abdoulaye Bousso a rassuré le ministre en soulignant que la détection de la pandémie ne posera pas de difficultés. "L’essentiel c’est d’avoir le dispositif pour faire face à cette épidémie. Le centre est extrêmement important parce qu’il y a aujourd’hui des initiatives au niveau sous régional. L’Organisation africaine de la santé (Oas) a mis en place une structure sous régionale qui regroupe tous les pays de la Cedeao, et chaque pays devrait mettre en place un centre des opérations d’urgence. Le Sénégal a mis, depuis plus d’un an maintenant, la structure qui est une des structures pionnière de la sous-région. Depuis la crise Ebola ce qui est retenu est qu’il faut que les pays se préparent, soient mieux organisés, qu’ils travaillent ensemble en partageant les informations à ce niveau", a indiqué le Dr Bousso.
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